Autodélivrance ou suicide assisté?
La méthode suisse est humaine et respectueuse de chacun. Des malades, bien sûr, mais également des soignants », a écrit, l’an dernier, la Française Jacqueline Jencquel dans son blog La vieillesse est une maladie incurable. Cet avis admiratif quant à l’assistance au suicide dans notre pays émane de la plus médiatique des militantes à un «droit à l’interruption volontaire de vieillesse», selon ses propres termes. Sans aller aussi loin, le cadre légal suisse fait œuvre de pionnier et autorise des associations — Exit A.D.M.D, très active en Suisse romande, et Dignitas, plus connue dans les cantons alémaniques — à accompagner des patients en fin de vie dans des situations précisément réglementées.
Le rôle du notaire
A l’instar du médecin traitant qui prescrit la dose létale, le notaire est parfois appelé à se rendre, dans l’urgence, au chevet d’un patient, trop affaibli pour rédiger de manière manuscrite sa demande d’assistance pour abréger...
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