Succession
«Avec mon mari, nous sommes propriétaires d’un bien immobilier. J’aimerais planifier ma succession avec mes proches, que puis-je faire?» demande Marion, de Cugy (VD). Notre spécialiste lui donne des pistes.
De nombreuses dispositions successorales signées par des couples prévoient l’attribution en faveur du survivant d’un droit d’usufruit portant sur tout ou partie des biens de la succession.
La perte d’un proche est un déchirement. C’est aussi le moment où les descendants doivent gérer l’après. Voici quelques conseils de prévoyance pour les soulager au maximum.
« Mes enfants m’ont parlé de leur projet d’acheter un appartement, mais ils doivent d’abord savoir quels sont leurs « fonds propres » disponibles. Ils m’ont demandé ce que cela comprenait, mais je suis bien incapable de leur répondre. Pouvez-vous m’aider ? » (Sauro, Bussigny)
Cela part d’une bonne intention. Au décès de l’un ou l’autre des conjoints, la famille décide de reporter la succession jusqu’à la mort du deuxième. Attention aux impôts perçus !
A l’orée d’une retraite méritée, Astrid et Maxime, couple sans histoire, s’inter-rogent. Comment feront-ils, l’un sans l’autre ? Que restera-t-il au survivant, une fois qu’il aura dû partager avec les enfants, les fruits d’une vie de labeur ?
En l’absence d’héritiers réservataires, il arrive que des personnes disposant d’une certaine fortune la laissent à une fondation dont elles définissent elles-mêmes les contours.
J’arrive à la retraite après avoir exploité pendant de nombreuses années mon entreprise en qualité d’indépendant. Que puis-je faire afin de préparer au mieux son transfert de mon vivant ou dans le cadre de ma succession ?
Je n’ai jamais eu de contact avec elle. Dois-je accepter cet héritage dans la mesure où j’ignore quelle était sa situation financière ?
Vivre bien dès 50 ans, c’est aussi - mais c’est surtout - une question de moyens financiers et de capital santé pour aborder la deuxième partie de vie. Avec ce Hors-Série « 50 clés pour préparer sa retraite », le magazine vient en aide à chacun pour qu’il puisse préparer sa retraite en toute connaissance de cause et si possible, en toute quiétude.
Le droit suisse admet deux manières de consigner ses dernières volontés : le testament et le pacte successoral. Et les deux diffèrent sur ce point.
Pourquoi devrais-je me soucier du règlement de ma succession? Nos lois ne sont-elles pas là pour cela?