Vaccination: pourquoi la Suisse avance lentement
Au rythme actuel, la campagne de vaccination est encore trop lente face aux objectifs visés. La piqûre est, pour l’heure, réservée aux personnes d’un certain âge, suivies par celles qui sont vulnérables ainsi que par celles en contact rapproché avec ces dernières. L’inscription sur liste d’attente à toute personne qui le désire pourrait enfin intervenir en mai. Avec, pour horizon, selon le conseiller fédéral Alain Berset, une vaccination générale de la population d’ici à juin.
Mais, pour l’heure, ce souhait apparaît difficilement réalisable. En cause ? Des retards de livraison, des vaccins dont l’homologation est encore en attente ainsi que l’organisation liée à une vaccination de masse. Face à ces obstacles, la grogne monte et celle-ci s’exprime notamment au Parlement et dans les médias. A la mi-mars, le Tages-Anzeiger a, par exemple, laissé entendre que la Suisse aurait pu construire sa propre ligne de production de vaccins Moderna chez Lonza à Viège...
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