Une vie réussie, c’est quoi finalement?
Francine s’apprête à fêter ses 100 ans et ses enfants (deux), petits-enfants (cinq) et même arrière-petits-enfants (trois) la pressent de leur raconter sa vie. «Mais vous raconter, quoi ?, répète la fière nonagénaire. Il n’y a rien à raconter. Ma vie n’a rien d’extraordinaire.»
Faut-il qu’un parcours de vie ait été extraordinaire pour qu’on s’en souvienne ? Et soit digne d’être raconté ? Heureusement … non.
Les générations ont besoin de récits pour se relier les uns aux autres. Et pas seulement de récits héroïques, comme il en figure dans les livres d’histoire ou de sagas romanesques dont en témoignent les magazines people. D’ailleurs, sans la certitude que l’histoire avec un grand « H » a aussi besoin d’être nourrie à la source des petites gens, l’Ecole des Annales, fameux courant historique, n’aurait pas vu le jour au début du XXe siècle. Et, plus récemment, en 2016, la Société d’histoire du canton de Fribourg...
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