Les seniors dans le monde - ITALIE: un marché du travail sans pitié
«Quand on se retrouve au chômage passé le cap des 50 ans, l’important, ce n’est plus de faire carrière mais de manger. » Pour Vittoria, ex-directrice de production, la vie a basculé en 2012. Frappées par la crise, comme la plupart des PME italiennes, les maisons de production ont commencé à resserrer leurs budgets et leurs effectifs. Pendant plus d’un an, cette quinquagénaire pimpante a exploré les méandres d’un marché du travail qui ne veut plus d’elle. «On me disait partout que j’étais trop vieille même pour faire la plonge dans les restaurants !» se souvient-elle. Sa quête ubuesque d’un emploi s’est terminée il y a deux ans dans un centre d’appel: « Les contrats sont à terme et je touche 6.30 € de l’heure et pas d’allocations de chômage entre deux contrats !
Trop vieux pour travailler, mais trop jeunes pour la retraite. Un véritable paradoxe auquel se trouvent confrontés de plus...
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