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Société

Les étrennes, une tradition qui se perd

- jeu. 01/12/2016 - 00:00
Donner de l’argent au concierge, au facteur ou à sa femme de ménage, en fin d’année, pour les remercier se fait moins souvent qu’avant. Témoignages.
Patrick Monachon, facteur à la Poste
photos: © Corinne Cuendet

Avec la nouvelle année vient la tradition des étrennes. Soit l’idée de remercier, avec de l’argent ou un petit cadeau, tous ceux qui nous rendent service au quotidien : concierges, facteurs, femmes de ménage… Bien qu’elle existe encore, cette pratique se fait toutefois de plus en plus rare. « Toutes les structures de notre société sont nouvelles. Une certaine distance s’est installée, d’autant plus marquée en ville. La proximité n’est plus la même », explique l’ethnologue Jacques Hainard. Il est vrai que les personnes qui nous rendent service au quotidien sont devenues, pour beaucoup, de parfaits inconnus. Typiquement, le concierge n’est plus à demeure, mais est remplacé par une entreprise. Le facteur, lui, doit faire vite: il ne vient plus toquer à la porte, tandis que, à l’époque, il entrait chez les gens et donnait même parfois un coup de main.

Jeunes moins enclins

Aujourd’hui, ce sont surtout les personnes âgées qui continuent...

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