LES RÉPONSES D'OLIVIER FELLER, CONSEILLER NATIONAL VAUDOIS, PLR
Pourquoi êtes-vous favorable de longue date à l’interdiction de la mendicité dans le canton de Vaud ?
Parce que la tolérance de la mendicité n’est pas un remède à la pauvreté, mais l’expression d’une forme d’impuissance publique, contraire à la dignité humaine. C’est cette approche humaniste qui m’a toujours guidé.
Comprenez-vous les opposants qui crient au non-respect de la liberté économique, religieuse et d’opinion ?
Le but, c’est d’interdire la mendicité, quelle qu’elle soit, et non de stigmatiser certaines communautés de personnes. Quant aux libertés fondamentales, elles sont respectées, comme l’a rappelé le Tribunal fédéral.
Les mendiants seront sanctionnés d’amendes allant de 50 francs à 100 francs. Mais vont-ils vraiment s’en acquitter ?
Le paiement de l’amende n’est pas un but en soi. L’objectif de la sanction consiste à annuler l’intérêt à mendier. Depuis longtemps, la loi pénale vaudoise prévoit que celui qui...
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