Une fois aux commandes de son avion, Michael Drechsel fait preuve de beaucoup de concentration. Hors de question que son engin se crashe. Il en va toutefois plus de son amour propre que de la vie de ses passagers, puisque personne n’est à bord ! Même pas lui … En digne amateur d’aéromodélisme, le commandant Drechsel, 72 ans, pilote les opérations depuis le plancher des vaches, télécommande en main. « C’est important de ne pas perdre l’avion de vue, sans quoi on risque de ne plus jamais le revoir, explique, avec son accent allemand, cet ancien ingénieur-chimiste. Et je sais de quoi je parle. Un jour, alors que je tournais autour de la piste, je l’ai laissé s’éloigner un peu trop loin. Pour éviter tout risque de collision avec un véhicule empruntant la route cantonale qui se trouve à proximité, j’ai décidé de le poser à l’aveugle dans un champ...
publicité
La suite est réservée à nos abonné·e·s
Découvrez nos offres d’abonnement
Déjà abonné·e ? Se connecter