Raphaël Mahaim, député vert
Pourquoi proposez-vous d’instaurer des jours sans e-mail au sein de l’administration ?
Cette démarche vise avant tout à provoquer un questionnement sur notre rapport au numérique. On estime qu’un salarié à plein temps dans le tertiaire consacre près de 600 heures par an au traitement de ses e-mails. « Tirer la prise » quelques journées permettrait peut-être de ralentir pour privilégier la qualité. Concrètement, on pourrait déjà commencer avec des mesures simples, comme la suppression des notifications instantanées ou la limitation de l’avalanche des e-mails envoyés en copie. Le temps gagné pourrait être consacré au contact « réel » avec les collègues, etc.
Quelle est la pollution émise par les e-mails ?
Si internet était un pays, il serait le troisième plus gros émetteur de gaz à effet de serre après les USA et la Chine. S’agissant juste des courriels, leur nombre quotidien planétaire avoisinerait...
publicité
La suite est réservée à nos abonné·e·s
Découvrez nos offres d’abonnement
Déjà abonné·e ? Se connecter