Climat : « Ma génération a une vraie responsabilité »

Isabelle Veillon et Raphaël Angeles ne s’étaient jamais rencontrés, mais ils partagent les mêmes valeurs environnementales. « Je me fais des soucis pour les nouvelles générations », lâche cette grand-mère lausannoise de 75 ans en évoquant le réchauffement climatique. Face à elle, l’étudiant en environnement à l’EPFL de 23 ans se demande déjà s’il voudra, un jour, des enfants, tant leur avenir semble incertain. Tous les deux évoquent une thématique anxiogène. Leur engagement représente donc « une sorte d’exutoire où exprimer leurs peurs et échafauder des solutions ». « Les rencontres que nous faisons dans ce cadre-là sont autant de vrais bonheurs, d’enrichissements valorisants », lâchent-ils presque d’une seule voix, convaincus que le coronavirus représente un avantage dans leur lutte, car cela « prouve qu’on est en mesure de changer le cours des choses si on le désire ».

Hormis les petits écogestes du quotidien, comment agissent-ils concrètement