Aux portes du pénitencier !
Anaïs, 89 ans, va régulièrement rendre visite à son petit-fils, détenu en préventive pour vente de stupéfiants. « Découvrir le monde de la prison, cela m’a fait de l’effet. La première fois, en sortant, j’en étais malade. C’est très triste, car mon petit-fils a fait des bêtises, oui, mais c’est un garçon formidable et travailleur. Il est en cabane depuis des mois. » Anaïs, qui désire conserver l’anonymat, vit à la campagne, loin de la prison. Pour se déplacer, elle a la chance de bénéficier d’un service de navette assuré par des bénévoles composés de nombreux retraités : « Sinon, chaque trajet en taxi me coûterait 40 francs. Certains bénévoles viennent de loin. Ce sont des gens formidables. Leur gentillesse fait chaud au cœur. » La grand-maman insiste : « Leur travail, c’est vraiment un service d’utilité publique ! »
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Des lieux d’accueil
Depuis sa naissance à Genève, il y a vingt ans, sous le nom de...
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