Tant d'histoires avec Gaby Grosjean
La guerre, ça ne s’oublie jamais. Gaby Grosjean en découvre le visage hideux au Tchad, en 1978. Agée alors de 29 ans, infirmière sous la bannière du CICR, elle traverse et travaille à l’Hôpital de N’Djaména, la capitale à feu et à sang. Or, voici que, après une vie entière consacrée aux soins des plus démunis, les terribles images du Tchad en guerre refont surface sans crier gare, un certain 7 janvier 2015, quand Gaby se branche sur les informations dans son appartement lausannois. Ce jour funeste, souvenez-vous, deux terroristes islamistes assassinent onze personnes à Paris dans les locaux du magazine Charlie Hebdo.
La puissance de l’écriture
Sidérée par la nouvelle, Gaby, qui pourtant en a vu d’autres, passe une semaine cauchemardesque. Elle a le sentiment que la guerre est imminente en Europe. « J’étais atteinte d’un syndrome post-traumatique », confie-t-elle aujourd’hui, apaisée. Grâce à l’écriture, cette femme sait désormais mieux...
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