Se réjouir de la fin : tout un roman
Ce n’est pas un récit de vie, même si Adrien Gygax, écrivain vaudois, s’amuse à laisser penser le contraire: « Ce texte a été découvert dans les affaires personnelles d’un résident de maison de retraite. Son auteur, dont la famille souhaite conserver l’anonymat, l’aurait rédigé entre le 3 avril 2019, date de son entrée dans l’institution, et le 22 décembre 2019, date de son décès. » En préambule de Se réjouir de la fin, son deuxième roman, qui sort ces jours-ci chez Grasset, l’écrivain vaudois confère à son personnage une crédibilité bluffante: « Il a souhaité, selon ses mots, évoquer ce qu’il appelait des « bonheurs de vieux ». Condamné par la maladie, il a dédié ses derniers mois à la contemplation de sa propre finitude. » Dans ce vrai-faux avertissement au lecteur, la messe est dite: un homme rentre à l’EMS et y meurt moins de neuf mois plus tard. La surprise est-elle encore possible...
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