publicité
Société

Se réjouir de la fin : tout un roman

- sam. 01/02/2020 - 00:00
Avec son deuxième roman, qui paraît ce mois-ci chez Grasset, le jeune écrivain vaudois Adrien Gygax évoque avec sensibilité et intelligence l’univers de la fin de vie. Un roman inspiré par ses liens professionnels avec l’EMS lausannois La Rozavère.
Se réjouir de la fin : tout un roman
Adrien Gygax s’est familiarisé avec le monde des EMS à La Rozavère, à Lausanne.

Ce n’est pas un récit de vie, même si Adrien Gygax, écrivain vaudois, s’amuse à laisser penser le contraire: « Ce texte a été découvert dans les affaires personnelles d’un résident de maison de retraite. Son auteur, dont la famille souhaite conserver l’anonymat, l’aurait rédigé entre le 3 avril 2019, date de son entrée dans l’institution, et le 22 décembre 2019, date de son décès. » En préambule de Se réjouir de la fin, son deuxième roman, qui sort ces jours-ci chez Grasset, l’écrivain vaudois confère à son personnage une crédibilité bluffante: « Il a souhaité, selon ses mots, évoquer ce qu’il appelait des « bonheurs de vieux ». Condamné par la maladie, il a dédié ses derniers mois à la contemplation de sa propre finitude. » Dans ce vrai-faux avertissement au lecteur, la messe est dite: un homme rentre à l’EMS et y meurt moins de neuf mois plus tard. La surprise est-elle encore possible...

publicité

La suite est réservée à nos abonné·e·s

Découvrez nos offres d’abonnement

En lecture
Se réjouir de la fin : tout un roman
publicité