Rencontre avec Jean-Luc Bideau
Quelques rires se font entendre durant la projection privée de Tambour battant. Malgré l’obscurité dans laquelle nous sommes plongés, on arrive sans trop de difficultés à identifier leur auteur, tant sa voix est ancrée dans la mémoire collective des Romands. L’inoxydable Jean-Luc Bideau, acteur fétiche du nouveau cinéma suisse des années 1970, visionne, pour la toute première fois, le long métrage dans lequel il joue le père d’un chef de fanfare progressiste. A l’issue de la séance, on le découvre confortablement installé dans l’un des sièges du Cinéma Bio de Carouge. A 78 ans, la silhouette est évidemment moins fine qu’à l’époque, le cheveu plus blanc, mais le regard demeure toujours aussi turquoise et alerte. Cet ancien sociétaire de la Comédie-Française reste également fidèle à lui-même dans sa manière de dire les choses: directe, corrosive et teintée d’une ironie déstabilisante. Adoptant d’emblée le tutoiement, il répond sans filtre à nos...
publicité
La suite est réservée à nos abonné·e·s
Découvrez nos offres d’abonnement
Déjà abonné·e ? Se connecter