Renée Auphan « Après cette vie de musique, j’adore le silence »
Plus d’un an que Renée Auphan ne s’est pas rendue à Marseille, sa ville natale. « Bien sûr, je ne voyage plus. Mais je vais bien. Quand je me suis arrêtée, une dizaine d’années auparavant, j’ai décidé que je ne m’ennuierai pas. Et donc, je ne m’ennuie pas. Je déjeune souvent avec des amis. Toujours en petit comité. » Un sourire aux lèvres, allumant sa cigarette avec une grâce hollywoodienne, celle qui demeure, à jamais, comme la première directrice de l’Opéra de Lausanne, en 1983, se joue avec naturel des aléas de la vie : « Je me balade, je regarde autour de moi. Le matin, je nage dans ma piscine couverte.
L’après-midi, j’écris pour moi. » Un livre à l’horizon ? « Non, j’écris parce que cela stimule ma mémoire. Je n’ai aucune imagination. »
Ces dernières années, Renée Auphan a signé quelques mises en scène. « Je n’en fais plus, car je m’implique trop, physiquement. Pour montrer ce qu’on...
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