Maryse Wolinski « Il y a aussi eu un attentat dans mon corps »
Maryse Wolinski ne s’est jamais posée en victime. « Les victimes sont ceux qui ont été atteints par les tirs de kalachnikov, le 7 janvier 2015 dans la rédaction de Charlie Hebdo. » Autrement dit, Georges Wolinski, son mari, plusieurs de ses collègues de la rédaction — Cabus, Charb, Tignous — en tout 12 personnes abattues à bout portant par deux frères islamistes radicalisés, sans oublier les 11 blessés. Aussi, dès qu’elle l’a pu, Maryse s’est constituée partie civile pour être informée du déroulement de la procédure judiciaire, avoir accès au dossier par l’intermédiaire de son avocat et se sentir active.
Le procès aux assises des 14 suspects dans l’organisation de l’attentat contre Charlie Hebdo et de celui de l’Hyper Casher devait s’ouvrir en mai de cette année, mais la crise sanitaire l’a reporté au 2 septembre. (Il se déroulera jusqu’au 10 novembre et les audiences seront filmées...
publicité
La suite est réservée à nos abonné·e·s
Découvrez nos offres d’abonnement
Déjà abonné·e ? Se connecter