Jacques Gardel aime mettre la culture en éprouvette
Jacques Gardel ne changera jamais : « Ce qui m’intéresse depuis toujours, c’est la nouveauté ! » A 79 ans, le directeur artistique et metteur en scène vaudois affirme n’avoir pas cherché à « construire sa carrière ». Mais toutes ces années consacrées au théâtre, alors ? On lui doit, en particulier, l’avènement du Théâtre Onze, en 1969, l’initiation du Festival de théâtre contemporain à Lausanne, en 1984 et la fondation du Centre d’art scénique contemporain (Arsenic) en 1989. « Disons que j’ai été un découvreur », lance avec un petit sourire cet homme qui sait marier l’élégance et la bohême. Attablé au Café La Bossette, place du Nord à Lausanne, Jacques Gardel est ici en territoire connu. Ce coin de la ville, où il a longtemps vécu. Aujourd’hui, il l’habite d’une autre manière, à travers l’Impasse du Phoenix — Laboratoire des arts, la galerie qu’il a ouverte en 2016. Fidèle à sa démarche, Jacques Gardel accueille des artistes...
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