Jacques Fasel, toujours ni dieu ni maître
Il n’a plus eu affaire à la justice depuis près de vingt ans. S’est-il assagi ? Pas facile à saisir, cet homme pétri de contradictions entre ses bonnes intentions et ses mauvaises actions. Entre sa douceur et sa violence. L’âge, sans doute, l’a aidé à mettre de l’huile dans les rouages, à privilégier Docteur Fasel plutôt que Mister Fada, comme dirait le chanteur Renaud. Il n’empêche, vous n’entendrez pas Jacques Fasel, 67 ans, dont treize en prison, émettre une phrase à l’accent du remords. Ni le moindre reniement de ses convictions. Anar un jour, anar toujours. Un regret, tout de même, quand on évoque la mort d’un convoyeur de fonds, lors du braquage d’un office de banque dans un supermarché à Villars-sur-Glâne, en 1978. Bien sûr, ce n’était pas lui qui avait tiré, et ce n’était pas prévu. « J’ai regretté », dit-il. Et encore, d’une voix où perce une vive émotion : « C’était...
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