Isabelle Carré au Livre sur les quais à Morges
Quand son premier roman est sorti, Les rêveurs (Editions Grasset, 2018), Isabelle Carré a suscité beaucoup d’étonnement. On la connaissait blonde et lumineuse, incroyablement lumineuse même, avec un sourire éclatant comme éclairé du ciel. On la savait magnifique comédienne, capable d’interpréter avec subtilité une jeune femme atteinte de la malade d’Alzheimer (Se souvenir des belles choses de Zabou Breitman), une mère douloureuse partie au bout du monde pour adopter un enfant (Holy Lola de Bertrand Tavernier), une séductrice flambeuse (Quatre étoiles de Christian Vincent). On a découvert au fil de son livre — qui évoque son père homosexuel, sa mère dépressive, sa propre tentative de suicide à 14 ans — qu’elle était beaucoup moins lisse et légère que ne laissaient supposer ses charmantes fossettes et, surtout, qu’elle était une écrivaine à part entière.
Dans son deuxième roman, Du côté des Indiens, Isabelle Carré confirme sa dimension d’écrivaine et prouve qu’elle...
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