Isabelle Aubret, la tournée d'adieu
Le regard est inchangé : grand ouvert sur l’autre, pétillant et bleu comme un ciel d’été. La silhouette, gracile et souple, digne de l’ancienne championne de gymnastique qu’elle fut dans les années 1950. Les mains, aux ongles manucurés, toujours attirées vers un mouvement ascensionnel comme pour signifier un lien avec ceux qui ne sont plus ici-bas mais qui ont tant compté : Jacques Brel, Jean Ferrat, ses parents ... Quant à la voix, elle a conservé ses tonalités chaudes et enveloppantes. Il suffit d’écouter ses deux nouveaux albums (Allons enfants, et un coffret de son dernier concert à l’Olympia, tous les deux produits par Gérard Meys) pour s’en rendre compte. Bref, difficile de croire qu’Isabelle Aubret vient de souffler ses quatre-vingts bougies.
« Je ne suis lassée de rien. Chaque printemps qui arrive provoque toujours en moi une émotion extraordinaire, rencontrer des gens aussi, pareil pour le lever de rideau. Je profite de chaque...
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