Daniel Humair garde le rythme

- mer. 18/04/2018 - 00:00

Le batteur Daniel Humair vit sur un tempo de concerts et d’expositions. A presque 80 ans, il peint, joue, conçoit des restaurants pour ses amis « chefs » et dévore l’offre culturelle et gastronomique de Paris, où il vit.

La cour de l’ancien hôtel particulier Chanac de Pompadour, rue de Grenelle où siège l’Ambassade de Suisse à Paris, est allumée, en ce soir de mars. Une trentaine de personnes sont attendues sous les dorures des grands salons (qui viennent d’être rénovés) pour écouter un trio de jazz, Daniel Humair à la batterie, Michel Portal au saxophone, à la clarinette et au bandonéon, et Bruno Chevillon, à la basse. « Un concert exceptionnel », comme l’annonce l’ambassadeur Bernard Regazzoni, grand amateur de jazz et fan de Humair, aussi bien pour ses envolées sur ses cymbales, précise-t-il, que pour sa peinture. La preuve: l’une de ses toiles voisine avec une tapisserie de Bayeux, représentant une délégation de Suisses en conciliabule avec Louis XIV.