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Société

Albina du Boisrouvray: «Je me suis élevée moi-même»

- jeu. 01/09/2022 - 00:00
Petite-fille de Simon Patino, roi de l’étain bolivien, noble française par son père, Albina du Boisrouvray, née en 1939, aura été tour à tour rebelle, puis mère, avant d’être cette femme libre qui voue depuis trente-six ans son existence aux démunis.
Albina du Boisrouvray livre rencontre humanitaire
Albina du Boisrouvray, engagée dans les luttes majeures de la seconde moitié du XXᵉ siècle, avant de dédier sa fortune à l’aide humanitaire. © Sedrik Nemeth

Les racines d’Albina du Boisrouvray, sont entremêlées: la vieille aristocratie bretonne et auvergnate côté paternel et une bourgeoisie enrichie, fortement métissée quechua, d’origine très pauvre, côté maternel. Une «double tradition» dont cette femme, née en 1939, et qui voue depuis trente-six ans son existence à l’aide humanitaire militante, affirme s’être très vitre dépêtrée: «Je me suis donc retrouvée, jusqu’à ce que j’exerce ma liberté et vive mon indépendance, dans un double milieu. D’un côté, tiré et raffiné, BCBG et conventionnel, très conservateur. De l’autre, obscènement et ostentatoirement riche en jet-set, occultant ses origines.» A tel point, se confie-t-elle avec humour, dans une extraordinaire autobiographie*, que «je devins anthropologue et entomologiste, tantôt amusée, tantôt horrifiée, de mes propres origines, que je rejetais en bloc».

Si, aujourd’hui, Albina du Boisrouvray, se confie sur sa famille, tel ne fut pas toujours le cas. A son fils, François Xavier Bagnoud, tué en 1986 aux commandes...

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