Aider ses proches sans se brûler les ailes
Rien ne prépare à cette inversion des rôles. C’est un coup de tonnerre, un tsunami, disent les spécialistes, le jour où vous «devenez parent de vos parents», pour reprendre l’expression de la psychologue genevoise Lydia Müller.
Avec l’âge, la maladie souvent, la perte d’autonomie, tout un chacun finit tôt ou tard par devoir s’impliquer dans le quotidien de ceux qui leur ont donné la vie. Un passage de témoin qui constitue une charge à la fois émotionnelle et exténuante, pour des adultes souvent encore actifs et responsables de famille. Toute la difficulté réside dans l’exercice ô combien délicat de trouver un équilibre pour répondre présent sans se brûler les ailes! Car ils sont nombreux à ne pas avoir vu la difficulté et à se retrouver, rongés par la culpabilité, aux portes de l’épuisement – proches d’un burn-out.
«J’ai vu des femmes de mon...
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