Woodstock, ce brin de folie qui nous manque
Bien sûr, c’était le napalm et la guerre du Vietnam, l’époque des chars russes qui dévalaient sur Prague et le progrès vécu comme unique rédemption. Le corset moral devait lâcher, il lâcha : mouvement hippie, libération, contestation, « rock contre musique classique » et « pop contre fanfare », comme le résume efficacement Daniel Rossellat, interrogé par générations.
Ce fut donc le Festival de Woodstock : sur un champ de l’Etat de New York, un effroyable capharnaüm, mais aussi un geyser de musique et de boue qui forgea à tout jamais, et en trois jours seulement, le mythe hippie, celui des cheveux longs et de l’amour universel. On aspirait à la paix, dans une communauté de pensée, de sexe et de corps que la planète n’avait encore jamais vue.
Cinquante ans plus tard, la question est légitime: un nouveau Woodstock serait-il possible aujourd’hui ? De nombreux éléments objectifs semblent...
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