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Opinion

Sacrée secousse

- lun. 01/10/2018 - 00:00
Sacrée secousse
© DR

Ahhh … ! La fièvre embrase le corps au milieu de la nuit. Rien à voir avec la canicule qui rend moite, la grippe qui fait frissonner, les bouffées de chaleur qui … Non, un feu subit, violent, qui brûle jusqu’au petit matin. Qui reprend le lendemain, et le surlendemain.

C’est le week-end, bien sûr. Que faire ? Attendre, stoïque, enveloppée de petits linges humides dérisoires, que, dès le lundi matin, commence la valse des analyses, suivies d’un scanner et même cet IRM qui écarte le cancer. Le corps, prostré, sans douleurs mais épuisé, attend.

Une semaine passe, plusieurs pistes, toujours pas de diagnostic clair. La fièvre cède à des médicaments qui s’en prennent soudain au foie. Brève hospitalisation, car la mort pourrait rôder pas loin, le fera-t-elle cette fois, suis-je prête ? Bizarrement, je n’ai pas peur.

Dix jours ont passé, un second week-end s’écoule, sans médicaments. Les médecins, fidèles, prennent des nouvelles. Les...

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