Elles sont quatre dans la cuisine, quatre amies de longue date, dont l’une a un irrésistible accent québécois ; elles parlent de leurs enfants, de leurs petits-enfants bien-aimés dont elles s’occupent souvent.
Elles évoquent des épisodes de leur vie, de ce qui les touche, mais aussi de ce qui les a marquées à jamais. Un moment chaleureux, plein de sincérité, de partage et d’émotion. L’une d’elles explique sa détestation de l’école quand elle était petite, à cause d’un régent qui maniait la baguette et envoyait facilement des gifles, favorisant toujours les enfants de la bourgeoisie et méprisant les autres qu’il considérait comme des moins-que-rien.
Cette discrimination a motivé la jeune élève à se battre, à défendre, plus tard, les mères célibataires, celles qu’on appelait alors les « filles-mères », mais aussi les femmes élevant seules des enfants, devenues toujours plus nombreuses, les divorces étant plus fréquents. Sa colère est intacte même...
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