Nos gènes ne déterminent pas notre vie

Tant de fois, j’ai entendu des gens imputer leurs gènes pour expliquer leurs difficultés sur le plan de la santé physique ou mentale. « On ne peut rien y faire, c’est génétique », disaient-ils !
D’autres expliquaient leur formidable niveau d’énergie ou leurs compétences sportives de la même manière. Il y a encore une dizaine d’années, les chercheurs en psychologie positive postulaient que notre vie était déterminée à 50 % par nos gènes, à 10 % par notre environnement et nos circonstances de vie et qu’il ne restait que 40 % de possibilités de choisir et de créer sa vie. Eh bien, 40 %, ce n’est pas mal, mais c’est tout de même moins de la moitié. Là, tout cela est remis en question. Les scientifiques avancent qu’une nouvelle manière de comprendre ce qui détermine la vie de l’être humain est née, il s’agit de l’« épigénétique ».

Pour l’un des savants, Joël de Rosnay : « Ce dont nous avons...