Non, Google n’est pas médecin
Alerté par une douleur subite, un symptôme bizarre, vous courez devant votre ordinateur pour taper fébrilement les quelques mots-clés qui résument votre état. « Vertige + nausée + équilibre + maladie ». ENTER. Sur l’écran, le message qui s’affiche n’indique que 368 000 résultats possibles. La main tremblante, vous cliquez sur le premier lien. Et là, immédiatement, c’est un soupir de soulagement : le vertige, explique le site en ligne, est un « phénomène fréquent ». On décompresse. Vraiment ? Plus loin, voilà déjà qu’on évoque une tumeur, le « neurinome du VIII ».
Aujourd’hui, plus de six Suisses sur dix ont recours au web quand il s’agit de santé. En clair, plus de la moitié des citoyens va chercher l’information médicale avant même de prendre contact avec un praticien. Ce nouveau paradigme est en train de modifier durablement les liens que nous avons avec notre propre santé et l’ensemble de ses prescripteurs, comme les médecins, les pharmaciens...
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