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Opinion

Maman, la pluie et le paradis

- lun. 02/03/2020 - 00:00
Brigitte Rosset
© Loris Von Siebenthal

Nous sommes réunis aujourd’hui pour dire un dernier adieu à Catherine. C’est un temps particulier, celui que nous allons vivre, suspendu entre la présence et l’absence, entre la révolte et le désespoir, entre le tout et le rien. »

Catherine, c’est ma maman, celle de mes frères et sœurs, c’est la grand-maman de mes enfants, de ceux de mes frères et sœurs, la sœur de sa sœur, la très belle-mère, l’ancienne collègue, la tante, la marraine, l’amie fidèle. Catherine, c’est une grande dame remplie d’amour, de valeur, de principes et d’humour. On était nombreux dans ce temple de Cologny. C’était fou, irréel, c’était beau. C’était même drôle. Il y a eu les mots courageux d’Arthur, la voix pure de Ghislaine et des fleurs colorées. L’orgue résonnait partout.

Il pleuvait si fort dehors, et nous on pleurait beaucoup dedans. Il pleuvait très fort dans le ciel, lui aussi, comme le temps...

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