«Tu n’as jamais vu de films pornos ? » me demande, étonné, un adolescent dont j’ai gagné la confiance et avec lequel je discute parfois, au fil de nos promenades. « Non, je n’en ai jamais vu ! » La question qu’il m’a posée m’étonne. « Et toi, tu en as déjà vu ? » « Oui ! », répond-il un peu gêné. En m’informant à droite et à gauche, j’apprends que, aujourd’hui, à 13, 14 ans, bien des ados ont déjà visionné du porno. Singulière et triviale initiation à l’amour et au plaisir, à la découverte de sa sexualité, complètement dépourvue d’émotions et de sentiments et plutôt avilissante pour les femmes, souvent traitées en objet sexuel dans ce genre de films. On parle souvent, de nos jours, de « plans cul », c’est-à-dire de « coups d’un soir ». L’expression est entrée dans Le Petit Robert il y a...
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