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Opinion

Métamorphoses - Hier, c'était toi

- mar. 01/05/2018 - 00:00
Notre chroniqueuse Véronique Emmenegger, écrivaine, partage son amour pour les jeunes.
Jeunes en groupe
capture d'écran, DR

Ils sont dans le bus, dans la rue, veste ouverte malgré la bise, riant de toutes leurs dents blanches de débutants, chargés de leurs cahiers tagués, de leurs notes, de leurs instruments. Ils se bousculent et partagent leurs chewing-gums, ils sentent la joie et le je-m’en-foutisme et, même si leurs sacs à dos pèsent une tonne, ils ont l’esprit libre. 

 

Par bandes, ils avancent, riant plus fort que le vent, s’invectivent à dix mètres, s’insultent avec joie. Leurs cheveux sont emmêlés, leurs pantalons déchirés, leurs baskets salies par les flaques, leurs regards purs. Ils rient et leurs rires sont cette énergie à laquelle tu te rallies avec effet immédiat. Par quelle magie te semble-t-il que ces temps pourtant lointains sont aussi nets et brillants qu’un miroir fraîchement lavé ? En eux, tu te revois, c’est aussi simple que ça.

 

Jamais, ils ne s’assoient dans le bus ou dans le...

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