Ce n’est pas un, mais trois petits tabliers que j’ai retrouvés, tous patiemment cousus à la main jusqu’au bout de leurs interminables bretelles lors des leçons de couture que j’ai subies à l’école. « C’est ça que vous faisiez ? », s’étonna mon petit-fils qui, lors de ses cours de bricolage, crée plein de choses qui le passionnent, mais surtout pas des tabliers !
Me sont revenues d’un seul coup ces leçons interminables où l’on devait apprendre à tricoter et à coudre pour être, plus tard, une bonne ménagère et une maîtresse de maison digne d’être épousée ! Car c’était ça le but premier de la formation des filles. J’avais même appris, à mon corps défendant, à rapiécer des draps troués avec des pièces « à quatre coins ». Un vrai supplice que je n’ai pas oublié. Je réalise aujourd’hui que le tablier était, à l’époque, un symbole. C’était l’attribut...
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