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Opinion

Le goût du crime

- mer. 01/06/2022 - 00:00
Les petits écrans, la chronique de Marlyse Tschui.
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Marlyse Tschui.  © DR

Je devais avoir 9 ou 10 ans. Le lundi soir, je faisais semblant d’aller dormir. En réalité, j’écoutais dans mon lit, le transistor caché sous le duvet, la pièce policière de la Radio suisse romande. Soixante ans plus tard, en regardant un bon thriller, je suis capable de rester scotchée devant mon écran jusqu’au bout de la nuit. Tout crime a quelque chose de fascinant. Non en raison de l’acte lui-même, mais à cause du mobile qui a conduit l’auteur à le commettre et de l’enquête qui permet de le débusquer. En quelques décennies, les films policiers ont bien changé. Ceux de ma jeunesse ont pris un sacré coup de vieux. L’art du suspense a gagné en intensité, la psychologie des personnages en profondeur et les enquêtes en complexité.

L’utilisation par la police du profiling, des techniques informatiques et des analyses ADN y est pour quelque chose. Mais la fiction...

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