L’esprit confiné
Et voilà : après deux mois de semi-confinement arrivent déjà l’été et les vacances. Décidément, il s’agit d’apprendre à ne rien faire ! Une chose m’a frappé pendant cette pandémie : c’est à quel point on a cru bon d’associer l’idée de LIBERTÉ à celle de MOBILITÉ. L’impératif « Restez à la maison » est apparu à beaucoup comme une entrave liberticide, voire une atteinte aux droits humains les plus fondamentaux. Bon, aujourd’hui, chacun semble de nouveau libre : à nous les allées et venues, vive les vacances, tous les déplacements sont permis (sauf éventuelle « deuxième » vague) ! Mais la liberté se résume-t-elle vraiment à cela ? A notre mobilité ? Libres, le sommes-nous vraiment ? Quand s’ouvre la route des vacances, n’est-ce pas surtout une illusion de liberté que nous nous donnons ? En Suisse d’ailleurs, l’étions-nous vraiment, prisonniers ? Pieds et poings liés ? Coincés derrière...
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