Dormir, un plaisir solitaire
Imaginez: vous avez dormi pendant dix, vingt ou trente ans avec votre conjoint et, tout à coup, pouf ! Vous dormez seul(e). Déjà, se pose le diabolique dilemme suivant: je reste de « mon côté » ou je me mets au milieu ? Moi, je reste de « mon » côté, c’est plus pratique pour atteindre la lampe, le réveil, les livres sous le lit, les médicaments, le verre d’eau, les crèmes diverses, le chargeur et les lunettes de lecture… Et le côté de « l’autre » est parfait pour entreposer les journaux, l’ordinateur, le téléphone, le chat, le chocolat noir, voire un Monsieur si ça se présente.
Avec l’âge, il ne faut pas se mentir, ce n’est pas désagréable de dormir seul(e). Le sommeil est moins bon, on ronfle, on se lève dix fois pour faire pipi (merci prostate délicate ou périnée distendu), on a envie d’allumer la lumière...
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