Désolé, c’est la rentrée
Cette chronique que vous allez lire n’a que très peu d’intérêt. J’en suis désolé. Je suis d’ailleurs de plus en plus désolé. Je n’arrête pas d’être désolé. C’est un effet de contamination, voire, comme le Covid-19, un effet pervers de la mondialisation. Vous avez remarqué? Dans les séries et les films qu’on voit à la télé, les personnages ne cessent pas de l’être, désolés, et de le dire : « Je suis désolé. » Normal qu’on soit contaminé. Cette expression revient si souvent que j’ai des proches qui, désormais, me la servent à tout propos dans la vie réelle. Visiblement, on croit que c’est un sésame, que ça ouvre toutes grandes les portes du Pardon.
Evidemment, c’est un américanisme. Outre-atlantique, dans toutes les séries et les films, chaque fois que l’occasion se présente — et elle se présente souvent tant les scénarios se font fort d’abonder en retournements, en malheurs...
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