Cultiver la flamme
C’est là, sans doute, le seul souvenir un tantinet exaltant de ces rencontres scoutes où les filles de ma patrouille se moquaient de mon chignon… Bref, je croyais donc savoir faire un feu: pétrir serré un bout de papier journal, le saupoudrer de brindilles avant de le faire disparaître sous des bouts de branches sèches cassées d’un coup de pied et frotter l’allumette.
Depuis que je fréquente la montagne et me chauffe au bois, je redécouvre les joies du feu. Me trompant d’abord de compartiment dans le vieux poêle, j’ai allumé mon premier feu dans… le petit four situé au-dessus du foyer. Un voisin est accouru en voyant de la fumée épaisse sortir par la porte entrouverte. Cet homme courtois m’a sobrement signalé mon erreur, mais j’ai dû, ensuite, admirer longuement son chalet, de la cave au grenier.
Allumer le feu est resté compliqué, toujours cette satanée fumée qui s’obstinait...
publicité
La suite est réservée à nos abonné·e·s
Découvrez nos offres d’abonnement
Déjà abonné·e ? Se connecter