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Opinion

Clair obscur

- sam. 01/09/2018 - 00:00
Clair obscur
© DR

Mon cœur tangue entre deux visions proposées par l’été. Le corps âgé aperçu ici, à l’ombre d’une plage grecque, là, dans la lumière d’un cabinet médical.
L’ombre d’abord, au grand soleil. Il est 10 heures, le matin, une jolie brise caresse la barque qui nous emmène vers un îlot paradisiaque au nord de l’île d’Eubée. Le bateau tournicote autour de quelques rochers à fleur d’eau, j’admire comme il se doit les têtes et les dos luisants d’une famille de phoques qui surgissent puis disparaissent dans la mer turquoise. La curiosité aquatique est taxée six euros par personne.
Nous débarquons ensuite sur l’îlot parmi les chaises longues et les parasols serrés le long de quelques mètres de sable. La plage est encore vide, mais la musique hurle déjà au fond du bar. C’est dimanche et, de toute évidence, des hordes vont déferler, le bateau bleu qui approche semble bondé.
Tout en...

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