Cinéphile
Les coups de foudre, ça m’arrive encore. Pas forcément avec un inconnu séduisant rencontré chez des amis. Il suffit parfois de quelques phrases lâchées par une inconnue dont j’avais eu le pressentiment, rien qu’à lire son nom dans un programme de films documentaires, qu’elle me toucherait. Eh bien, ça s’est passé comme ça, l’autre jour, avec Donna Haraway, une biologiste et philosophe américaine, écrivain de science-fiction féministe. Je suis allée voir son portrait au cinéma et, pendant une heure, elle m’a parlé droit au cœur. Droit à la tête aussi.
J’avais bien lu qu’elle se battait contre l’hégémonie du mode de pensée masculin sur les sciences et j’aurais pu me dire : « Ouh là, super intello, donc aride, pas pour moi. » Mais il y a l’existence, le corps, la vie sous ou derrière les idées, on le sait bien. Alors, quand j’ai vu sur l’écran cette femme si expressive de...
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