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Opinion

Bonne nouvelle

- ven. 03/01/2020 - 00:00
Bonne nouvelle
© iStock

Je fêtais la nouvelle année en bonne compagnie et, juste après minuit, mon amie Sophie, un peu à l’écart, les yeux tristes me dit d’une traite : «Non, mais tu te rends compte Brigitte, se réjouir avec tout ça, le climat, la crise, la violence… Bonne nouvelle année? Non, excuse-moi, mais non! Ce n’est pas réjouissant! J’aime pas la nouveauté, ça m’angoisse!» Il y a eu un silence. J’ai dit que j’étais d’accord que «c’est flippant, tout ça». On a bu un verre, et on a parlé d’autre chose. Et puis, le 1er au matin, j’ai continué à y penser. J’ai dit plusieurs fois «nouvelle» à haute voix, pour voir comment ça résonnait. J’ai souri. Je me suis vue sur mon vélo, j’ai 10 ans, tellement contente, parce que j’ai une nouvelle coupe de cheveux et que je sens dans ma nuque, la régularité des pointes de mes cheveux qui me...

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