« T’es une femme, tu ne peux pas comprendre ! »
Bouleversée, elle est rentrée chez elle en larmes. Depuis le début de l’épidémie, le racisme antiasiatique est palpable et s’ajoute au racisme ordinaire dont les femmes sont fréquemment victimes, pas forcément à cause de la couleur de leur peau ou de leurs origines, mais de leur apparence, de leur façon d’être tout simplement, parce qu’elles sont femmes, c’est-à-dire « pas vraiment égales ». On voit qu’il suffit d’un événement pour faire ressortir des ressentiments que l’on croyait enterrés et qui, en fait, sont juste cachés dans nos zones d’ombre. Il n’y a d’ailleurs pas que la couleur de la peau et les origines qui peuvent provoquer de drôles de comportements, de remarques et d’insultes.
La preuve, cette anecdote qu’un proche m’a confiée. « Comment as-tu pu épouser une grosse ! », a-t-on récemment demandé à cet homme amoureux d’une femme dont la silhouette ne correspond pas du tout aux standards...
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