Votations américaines : « Je ne reçois que le quart de mes allocations chômage »
Zolio Guillen insiste pour mettre sa cravate sur la photo. A l’extérieur du sous-sol étouffant dans le New Jersey où il vit avec son épouse paralysée par une série d’attaques cérébrales, le mois de juillet impose sa chaleur brutale et son humidité. Mais peu importe. L’homme à la barbe poivre et sel fournie veut montrer à ses petits-enfants qu’il a de l’allure.
Contrairement à de nombreux immigrés qui ne communiquent que dans leur langue maternelle, le sexagénaire d’origine dominicaine insiste aussi pour parler en anglais, malgré un fort accent hispanique. L’homme est fier de son intégration aux Etats-Unis et de la vie qu’il y a bâtie depuis son immigration avec sa mère à l’âge de 16 ans.
Fils d’un général de l’armée dominicaine, Zolio rêvait de suivre la voie militaire tracée par son père : « Au lieu de cela, ma mère s’est mis dans la tête que je devais...
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