Votations américaines : « Je n’ai pas les moyens d’arrêter de travailler »
Côté pile, Inca Mohamed est Auntie Inca (tante Inca). La sexagénaire à la crête parfaitement sculptée et au piercing dans le nez qui est assise un matin d’août dans un grand parc new-yorkais, n’a pas d’enfants biologiques, et donc pas de petits-enfants. « Mais j’ai une ribambelle de neveux, de petits-neveux et même d’arrière-petits-neveux, précise-t-elle dans un grand éclat de rire. Dans la culture caribéenne dont je suis originaire, la tante est très importante. Elle est une présence rassurante dans la famille et a un rôle de confidente. »
Côté face, Inca Mohamed est Miss Inca. La femme qui a dévoué toute sa vie à la défense des droits des Noirs et des femmes œuvre toujours comme consultante et médiatrice pour des organisations non gouvernementales qui s’engagent pour les minorités. « Je travaille beaucoup avec des jeunes Noirs dans le sud des Etats-Unis qui m’appellent Miss Inca, glisse-t-elle...
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