Noël en famille... et si on en profitait pour se parler vraiment?

Est-ce parce que l’on consacre trop de temps à la décoration de Noël, à la recherche des cadeaux, aux préparations culinaires? Est-ce parce que ça «coûte», au sens propre comme au sens figuré? Toujours est-il que, arrivé au jour «J», on ne pense plus qu’à une chose: que tout se passe bien. C’est-à-dire? Que nulle tension ne vienne plomber l’ambiance générale. Que, à aucun moment, les convives ne se départissent de leur mine enjouée. Qu’aucun sujet scabreux ne vienne semer la zizanie et transformer l’aimable réunion familiale en guerre d’opinions, faisant ressurgir les vieilles rancunes. Résultat: ça se passe tel qu’on l’a souhaité. 

Pas un mot plus haut que l’autre. Pas d’humour déplacé. Pas de verre renversé. Super! Oui, sauf que, étonnamment, on en ressort déçu. Avec l’impression de n’avoir pas profité de ceux avec lesquels on se faisait une joie de partager le Réveillon de Noël. De n’avoir échangé...