On ne naît pas homme, on le devient !
Ils ont connu des jours plus flamboyants, les hommes ! L’époque où personne ne contestait le fait que le masculin l’emporte sur le féminin dans la grammaire française comme dans l’organisation de la société occidentale (n’était-ce pas dans la nature des choses ?). Où nulle écrivaine n’aurait eu envie d’écrire un essai au titre misandre, Moi, les hommes, je les déteste et remporté un succès de librairie. Où leur présence dans l’espace public, notamment dans les marches féministes, comme il y en aura le 8 mars prochain à l’occasion de la Journée internationale des femmes, n’était pas vécue comme une tentative de récupération et de domination.
Difficile, aujourd’hui, d’être un homme de plus 50 ans sans être questionné sur sa conduite passée : abuseur, profiteur ou plutôt harceleur ? Sans devoir justifier pourquoi il a toléré que sa mère, sa femme ou sa sœur n’aient pas le droit de vote, ni...
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