Esprit, es-tu là?
La première fois que j’ai rencontré Céline, c’était dans un contexte professionnel. A la pause, lors du dîner, je me suis rendu compte qu’elle semblait regarder par-dessus ma tête. Je lui ai demandé ce qui se passait et elle m’a répondu qu’elle dialoguait avec un défunt qui se tenait derrière moi. Je dois avouer que ça m’a bien fait rigoler», lance Jean-Paul Margelisch. Une réaction pragmatique. Il n’empêche. Durant les deux semaines qui ont suivi, l’incident a trotté dans la tête de ce maître socioprofessionnel valaisan. «Je me suis rendu compte que la personne qu’elle avait décrite était mon père, décédé quelques années plus tôt d’un cancer.»
Comme les feuilles mortes dans la chanson de Prévert, des témoignages similaires se ramassent à la pelle. Il suffit de questionner autour de soi, d’interroger des proches pour se rendre compte que le phénomène est très présent dans notre société. Ils ne le...
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