Privés de s’aimer
Elle s’appelait Anne Durand de Saint-André, elle avait 83 ans et elle s’est suicidée par impossibilité d’aimer l’homme, dont elle était tombée amoureuse. Ce sont les lettres qu’elle a laissées dans la chambre de sa résidence protégée qui expliquent son geste. Anne aimait comme elle n’avait jamais aimé et n’acceptait pas d’être séparée de l’homme qu’elle avait rencontré quelques mois plus tôt. L’histoire d’amour avait commencé à la faveur d’un dégât des eaux dans son logement, qui l’avait obligée à s’établir en urgence dans un EMS. C’est là que l’octogénaire a ressenti un « coup de foudre » (ce sont ses mots) pour un septuagénaire, également résident de l’EMS et également sous tutelle.
« Quand nous ne sommes pas dans les bras l’un de l’autre, je l’initie à la lecture, je lui lis des nouvelles et il m’apprend à jouer à la belote. » Mais cet amour débordant, qui ne se cachait pas, le...
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