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Culture

Policier à Karachi, quelle galère!

- mer. 15/11/2017 - 00:00
Un polar remarquable écrit de main de maître et de l’intérieur puisque son auteur est le patron de la cellule anti-terroriste de la mégapole pakistanaise.
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© iStock

Oui, l’intrigue tient bien la route. Mais ce qui fait la grande force de Le prisonnier, c’est sa description du fonctionnement de la police pakistanaise à Karachi. Exagéré? Sans doute, mais on sent le vécu d’un auteur qui a œuvré au sein des forces de l’ordre avant d’endosser le costume de patron de la cellule anti-terroriste. Omar Shahid Hamid a d’ailleurs survécu à un attentat ordonné par les talibans en 2010 et vit aujourd’hui sous escorte. Il a plus de chance que son père, assassiné par balles devant chez lui pour avoir refusé le chantage d’un parti politique.

Bref, être flic à Karachi tient de la survie, du moins pour celui qui entend faire son boulot. La plupart se taisent, acceptent de petits pots-de-vin pour faire vivre leur famille et détournent les yeux devant les pires horreurs parce qu’ils savent que leur vie ne tient qu’à un fil. Le pouvoir...

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