Non, la ménopause ne sonne pas le glas du plaisir!

La ménopause n'est pas une maladie qui mettrait irrémédiablement fin à une vie intime épanouie. ©Pixabay

Les mythes persistant autour de cette période naturelle de la vie des femmes ont souvent plus d’effets négatifs sur leur vie intime que les changements physiologiques y inhérents.

Il est, hélas, des évidences qu’il faut répéter encore et encore… Comme le fait qu'il n’existe pas de «date limite» pour la sexualité de la femme (ou de l’homme, d'ailleurs) et que la ménopause ne sonne donc pas le glas d'une vie intime épanouie.  C’est ce que note l’auteur de l’article publié sur le site Planète Santé, qui rappelle aussi qu’en général cette sexualité devient même plus riche avec le temps.

 

Pour preuve, s’il en fallait, une étude américaine de 2012 ayant révélé que ce sont à la fois les femmes les plus jeunes et les plus âgées – de plus de 80 ans – qui évoquent les jouissances les plus intenses. De plus, les chercheurs ont constaté que la jouissance peut devenir à la fois plus intense et plus fréquente l’âge avançant.

 

Fausses croyances néfastes

Les experts relatent que ce sont surtout les croyances et représentations sur l’âge qui ont un effet négatif sur la vie intime des femmes de 50 ans et plus. Ainsi, des troubles sexuels liés à la ménopause, tels la sécheresse vaginale ou un manque de désir, sont souvent provoqués par une forme de vulnérabilité de la femme entrant en ménopause et se sentant devenue inutile – elle ne peut plus enfanter – et moins féminine notamment, mais aussi arrivée à la dernière étape de sa vie. Ce qui explique que certaines femmes dépriment alors.

 

Néanmoins, toutes les femmes ne ressentent pas, ou que peu, les symptômes de la ménopause influant sur leur sexualité tels, notamment: manque de lubrification, des bouffées de chaleur, une baisse du désir, un délai plus long pour atteindre l’excitation sexuelle et l’orgasme. Les unes acceptent d’en passer par là, les autres optent pour des traitements (naturels ou hormonaux) pour les atténuer.

 

Consultez si besoin!

Dans tous les cas,  les difficultés sexuelles liées à cette évolution naturelle de la femme ne sont pas une fatalité. Il ne faut donc pas hésiter à consulter, son gynécologue ou un sexologue, lorsqu’on ressent des difficultés sexuelles durant cette période, pour soi, mais également pour son partenaire, sa vie de couple.

Comm. / EW

Source : Planète Santé, (article adapté du guide pratique "Ma sexualité (femme)", Ed. Médecine&Hygiène)


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