Nicolas Vanier nous livre une écologie heureuse

La couverture du dernier livre de Nicolas Vanier et l'auteur. © XO Editions
En amoureux de la nature, l'aventurier et romancier Nicolas Vanier nous offre un livre à "l’effet Kiss Cool", un double effet pour le même prix. Le monde à l’envers est à la fois un plaidoyer pour l’environnement et la formidable histoire d’une rencontre tout autant heureuse qu’improbable.
Il y a un côté militant dans le dernier roman de Nicolas Vanier qui n’étonnera pas ses fidèles, mais qui pourrait en agacer certains. Paris, 35 degrés la nuit, plus de 40 la journée et la nature qui devient folle partout à cause de l’homme. Le système finit par s’écrouler: plus d’internet, d’électricité, d’eau, c’est le chaos complet. Bref, un côté fin du monde que nous a déjà servi Hollywood et quelques ayatollahs qui ont forcé sur les petits pois bio.
Mais heureusement, il peut ressortir du bien de toute chose et Nicolas Vanier, optimiste, nous en sert une bonne louche. Un peu niais diront certains. Nous, on a aimé l’improbable rencontre entre Stan – trader impitoyable qui ne jure que par l’argent, les bolides et les belles montres – et Patrick, agriculteur. Deux hommes que tout oppose, mais qui finiront par s’apprécier et retrouver les vraies valeurs, comme on dit. En fuyant avec femme et ado un Paris livré à la barbarie, le financier ne pensait pas trouver finalement le bonheur dans le Morvan. Oui, le monde de demain sera peut-être heureux, loin des dérives du système actuel. On veut le croire. En tout cas, C’est le monde à l’envers laisse le lecteur avec un sourire béat. (J.-M.R.)
>> C’est le monde à l’envers, Nicolas Vanier, Editions XO